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Mesurer son stress

Le stress – Episode 2/4 – L’évaluer pour mieux le gérer

Mesurer votre niveau de stress

Face aux problématiques de la vie, chacun réagit de manière différente. Le stress, réponse biologique et émotionnelle d'adaptation (voir l'article sur le stress, épisode 1/4), peut être dévastateur s'il n'est pas résolu rapidement et conduire à une "phase d'épuisement" décrite par Hans Seyle : anxiété, insomnie, dépression, maladies...

Plus qu'à une définition, le stress renvoie à un concept qui regroupe 3 éléments :

1- L'identification des causes externes au stress

  • Les causes émotionnelles : perte de son travail, maladies…
  • Les causes physiques : bruits, pollution…

2- La mesure des « tensions » produites au niveau physique, psychologique et social

3- L'évaluation des conséquences du stress sur la personnalité

Il s'agit pour ce dernier point de la « déformation » subie selon Strain. Comme des réactions anormales, des capacités cognitives réduites, la maladie, l'anxiété/l'angoisse chronique…
L'identification des agents stresseurs et les conséquences sur la personnalité (Strain) sont deux notions capitales dans le traitement du stress (tension) en kinésiologie.
Identifier "d'où vient le danger" n'est pas toujours facile et évident. Qu'est-ce qui provoque ce stress ? D'où provient ce mal-être ? L'identification des causes à votre stress sera faite grâce à des tests spécifiques de kinésiologie. Ces tests viendront confirmer ou infirmer les réponses que vous avez pu apporter à vos questions et vous offriront un éclairage précieux.
Les conséquences négatives du stress sur la personnalité seront quant à elles, résorbées en séance de kinésiologie (voir les 5 étapes d'une séance).

Quel est votre niveau de stress ?

L'objectif des tests ci-dessous est de vous permettre un "état des lieux" clair sur votre situation et de vous orienter, si nécessaire, vers un professionnel de bien-être. En aucun cas, ces tests ne remplacent les conseils de votre médecin traitant, n'hésitez donc pas à le consulter. (Voir notre déontologie).
Cette série de tests explore la manière dont nous percevons les stresseurs (facteurs de vie) et la manière dont nous y réagissons.

  1. La première série de tests détermine le niveau de stress et son impact probable sur la santé au cours de l'année qui suit (Echelle de Holmes et Rahe)(1),
  2. la deuxième série est une évaluation du stress vécu actuellement (Echelles de C. Cugni)(2).
  • Echelle brève d'évaluation des stresseurs C. GUGNI
  • Echelle brève d'évaluation du stress de C. CUGNI

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(1) HOLMES T. et RAHE R - Chercheurs américains. Publication en 1967 au Journal for Psychosomatic Research
(2) Charly CUGNI - Médecin psychiatre - Tests en ligne (gratuits) disponibles gratuitement sur le site IsriFrance.

Échelle d'évaluation du stress de HOLMES T. et RAHE R.

Mesurer votre niveau de stress

Échelles brèves d'évaluation des stresseurs et du stress de C. CUGNI

Stress

Le stress – Épisode 1/4 – Le stress comme phénomène universel

Le stress comme phénomène universel

StressLe stress est un problème de santé publique. Il touche en effet, un nombre grandissant d’individus de tous les âges et de tous les milieux et que ses impacts sur la santé sont considérables. Le stress est la deuxième cause de maladie au travail (anxiété, dépression, trouble de l’humeur).
Depuis les années 1970, ce phénomène est devenu le mal du siècle. L’abondance des articles scientifiques en témoignent. L’Organisation Internationale du Travail considère que le stress est devenu l’un des plus graves problèmes de notre temps non seulement pour les individus mais aussi pour les entreprises et les gouvernements (1).

Tout le monde est concerné parce qu’il y a une « densification » du temps…  On demande plus, en moins de temps. On veut faire plus en, moins de temps. Plus d un quart des gens se disent – et se sentent – stressés tous les jours mais ne savent pas comment évacuer cette tension.

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(1) Rapport de l’OIT de 2016 – Stress au travail, un défi collectif

Un peu d’histoire

« Stress » est issu du latin « stringere » signifiant « étreindre, serrer, blesser, offenser ». On le trouve au milieu du 17ème siècle dans la langue anglaise (Stress). Il exprime alors les difficultés de la vie : souffrance, privation, adversité.
Puis ce concept est repris dans le milieu de la métallurgie avec les travaux de Robert Hooke (1635-1703), astronome et mathématicien anglais. Sa loi généralisée sur la résistance des matériaux (1678) stipule :

qu’une force extérieure qui agit sur un corps, provoque en lui une tension (stress) qui peut se transformer en déformation (strain).

L’analogie est faite !

Si la contrainte exercée sur les métaux conduit à leur déformation (Strain), les êtres humains soumis aux tensions de la vie le peuvent également.
Ce concept a été étudié dans de nombreuses disciplines (physique des solides, physiologies, éthologie santé, immunologie, psychanalyse…). Mais c’est Hans Selye (1907-1982), médecin canadien, fondateur de l’Institut de médecine et chirurgie expérimentale, « Père du Stress », qui apporte au début des années 1930, une nouvelle compréhension sur ce phénomène.

Hans SelyeDans ses tests en laboratoire, il constate que les souris avec lesquelles ils travaille supportent mal d’être manipulées -même pour des expériences non violentes- et qu’elles développent des maladies ou finissent par mourir.
Des recherches en physiologie animale montrent qu’un environnement inhabituel est déstabilisant et qu’il représente ainsi une certaine menace pour l’organisme. La série de réactions à cette menace est rapidement nommée « Stress » par analogie à la pression que subie un matériau dans la physique des solides.

Hans Selye décrit alors dans la revue Nature en 1936, les différentes phases d’adaptation de l’organisme (Syndrome Général d’Adaptation). (Cf plus loin)

Définition

StressLe stress est une réponse biologique et émotionnelle d’adaptation déclenchée face à toute situation vécue comme une contrainte ou comme une adversité. Les situations de stress (ou agents « stresseurs » désignés par Hans Selye) sont extrêmement variées : la souris face au chat, l’homme des cavernes face aux tremblements de terre ; pour l’homme d’aujourd’hui : le RER, la charge de travail, les difficultés relationnelles avec les autres… Le stress est une réaction innée, héritée des mammifères afin de gérer un danger immédiat ; ce n’est pas un signe de faiblesse.

Aujourd’hui les environnements stressants sont de plus en plus psychologiques et sociaux et de moins en moins physiques, ce qui expliquerait la problématique du stress.

A retenir : Le stress est une réaction d’adaptation

Le concept

Plus qu’à une définition, le stress renvoie à un concept* regroupant :

  • L’identification du ou des agents stresseurs (causes) externes :
    • émotionnels : perte de son travail, maladies…
    • physiques : bruits, pollution…
  • La « tension » produite au niveau physique, psychologique et social,
  • Les conséquences sur la personnalité (la « déformation » subie – Strain) : réactions anormales, capacités cognitives réduites, maladies, anxiété/angoisse chronique…

*Le concept est une idée générale qui permet de regrouper beaucoup de choses particulières. Ex : le concept de l’Homme évoque la raison, l’animalité (sexualité…), les comportements.

Les étapes du stress

Il n’est pas possible d’éliminer tous les facteurs de stress de la vie, mais il est possible d’apprendre (ou de ré-apprendre) à les gérer afin de maintenir sa santé physique et mentale. Comprendre comment agit le stress est le premier pas vers une vie plus agréable.

Dans son modèle (Syndrome Général d’Adaptation, SGA), Hans Selye décrit les 3 réponses adaptatives de l’organisme face au stress.

Hans Selye - SGA

  1. La phase d’alarme
    Stade de réaction naturelle de l’organisme vis-à-vis d’une « contrainte ». L’agent stresseur demande une adaptation. La réaction est positive, l’organisme mobilise ses ressources.
    « Fuir ou Combattre » est la réponse physiologique immédiate, souvent inconsciente (voir plus bas). Le psychisme procède à une évaluation de la situation. Conséquences : la fréquence cardiaque augmente, les glandes surrénales libèrent davantage d’adrénaline afin d’augmenter l’énergie, les muscles triceps/biceps ou quadriceps se tendent.
  2. La phase de résistance
    Après ce « choc » initial, l’organisme s’adapte. Il libère une petite quantité de cortisol, normalise la fréquence cardiaque et la tension artérielle diminue. En phase de récupération, la personne peut alors gérer la problématique, adopter de nouvelles stratégies de vie, trouver de nouvelles ressources intérieures. Si le stress est surmonté, le corps et le mental retrouveront leurs états d’apaisement.
    Si la situation stressante continue, le corps restera en état d’alerte, la personne « fonctionnera en stress » ; ce n’est plus l’adrénaline qui sera l’hormone dominante mais le cortisol. Ce dernier va puiser dans les réserves du métabolisme et mettre en danger l’individu. Nous entrons dans un mécanisme de surchauffe, comme une voiture qui roule toujours. Le corps subit des changements profonds (fatigue, irritabilité, digestion difficile, palpitation, sommeil, manque de concentration…) dont la personne n’est toujours pas consciente. Celle-ci pense gérer efficacement le stress, mais son corps raconte une autre histoire ! Si l’étape de résistance dure trop longtemps cela débouchera sur la troisième phase, l’épuisement.
  3. La phase d’épuisement
    « La voiture lâche », le corps n’a plus la force de combattre, les ressources de l’organisme sont épuisées. Conséquences graves : troubles anxieux et dépressifs, burn-out, pathologies somatiques (risques cardio-vasculaire, diabète, épuisement des surrénales…). La personne peut même se tourner vers certaines addictions (alcool, drogues, tabac).

Bon ou Mauvais stress ?

Les recherches scientifiques ont démontré que, dans une certaine mesure, le stress est une réaction positive et même nécessaire à notre survie. Grâce au stress nous apprenons à nous adapter, nous restons en alerte et nous nous montrons réactifs en toutes circonstances, qu’elles soient joyeuses ou malheureuses.
Le stress peut donc être un ami ou un ennemi, c’est surtout la réaction et le vécu qui seront importants : il motive, il stimule, il active, il aide, il dope… ? Ou alors, il submerge, il force, il absorbe, il astreint, il réduit… ?
Lorsque les sources de stress s’accumulent, ce phénomène naturel et salutaire peut générer des déséquilibres. Il se transforme peu à peu en anxiété : nous réagissons au stress avant même d’y être confronté (voir l’article « Le secret pour s’affranchir de l’anxiété »), et nous ne parvenons plus à réagir de manière adaptée le moment venu.

Stress kinésiologie

Ainsi le « Bon » stress mobilise naturellement les ressources de la personne lui permettant d’atteindre ses objectifs, de relever les défis de la vie, d’arriver à ses buts, de se « réaliser ». Ce stress n’a aucune conséquence néfaste sur l’organisme mais joue un rôle de stimulant.

En Kinésiologie, il s’agit avant tout :

  1. de réduire les effets dévastateurs du « Mauvais » stress
  2. et d’augmenter la motivation positive de l’individu en lui donnant des clés pour apprendre à gérer son stress et ne plus se laisser submerger.

Vous désirez prendre un rendez-vous en ligne ? Consultez l’agenda des séances !

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